Le point de départ est une collection boulimique d’images découpées, empruntes à la presse people, des magazines de mode et d’esthétique des années 70/80, des encyclopédies animalières, des revues de médecine, des affiches publicitaires, des photo-tapisseries désuètes, des cartes postales et de la série b.
     L’idée de récupérer des toiles imprimées pour ensuite les charger de peinture nous séduisait, tout en jouant avec le motif du tissu.
     L’utilisation détournée  de la laine et le travail du canevas,  le dripping, la coulure, l’inachevé, dans un  univers aux couleurs flash et au graphisme nerveux, qui finalement rejoignent notre volonté de transposer les formes dans une ambiance électrique et punk, à l’image de la musique que l’on écoute.
     Finalement, le travail s’amorce autour de l’idée d’une grande machine à laver, où les images peintes, découpées, collées ou même tricotées s’invitent dans une composition volontairement sale et négligée.